Pour aller à l’essentiel, le restaurant ce sont trois fées, cuisinières d’exception qui sont aux fourneaux. Elles préparent une cuisine classique et familiale composée, entre autres, de plats en voie de disparition comme les «nouasser», la «tbikha», la « mloukhia » à la tête d’agneau ou aux tripes…
Chez Dar Sleh on ne change pas une formule qui gagne. Le concept est simple et efficace. Il vous propose deux menus au choix : tradition ou poisson. Les prix sont de 17 dinars pour le premier et 19 pour l’autre. Les portions sont copieuses et les mets vraiment variés.
En entrée c’est une farandole de petits ramequins en faïence de Nabeul qui est délicatement posée devant vous sur une table recouverte d’un set géant en papier : un petit bol de soupe, une petite brik, une portion de tajine, une mini kefta, une salade fraîche du jour, un calamar farci, du riz à l’orientale….
En plat de résistance, je me suis même laissée tenter par un couscous à l’osbane au grain fin. C’est un plat que je ne mange normalement que chez ma maman… Et bien, je ne regrette pas du tout. Outre la portion généreuse, je dois reconnaître que le couscous est un délice. En guise de dessert, on vous propose une « assida » au « zgougou » (pin d’alep) et un joli assortiment de petites douceurs pour accompagner le thé à la menthe fraîche. La maison est généreuse, mais comment peut-il en être autrement avec la cuisine traditionnelle tunisienne ?
En ce qui concerne la décoration, Dar Sleh fait dans le simple et traditionnel. Le service y est soigné et le personnel avenant. VIP, vieilles connaissances, amis ou simple passant, l’accueil est charmant pour tous. Le jeune patron à l’ œil sur tout, et avec le sourire s’il vous plaît !
Ouvert à midi uniquement, le soir durant le mois de ramadhan.
Amel Djait
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