Entourée de ses musiciens, Syrine Ben Moussa nous offre une véritable renaissance du Maalouf, cette tradition musicale arabe héritée des Andalous. Une brillante carrière débutée à seulement 11 ans.

En effet, c’est en 1995, que Syrine apprend le violon au conservatoire puis, obtient, 7 ans plus tard, le diplôme de musique arabe. Elle rejoint ensuite le club de Maalouf de Tahar Gharsa, et suit une formation de quatre ans à l’institut supérieur de musique. Syrine s’envole alors pour Paris où elle est reçue à la Sorbonne, où elle prépare un master et un doctorat. Elle devient même professeur de musique pour les enfants, afin d’enseigner la langue arabe à travers le Maalouf. Egalement virtuose du Oud, elle s’affirme à Paris comme une artiste de référence, saluée par la critique voyant en elle la digne héritière du Maalouf, tant par l’instrument que par sa voix.

Mille et une Tunisie : Qu’est ce que le Maalouf représente pour vous?

Le Maalouf est une musique que j’apprécie énormément. Pour moi, c’est un retour aux sources et aux origines. Je suis en effet originaire de Testour et d’ascendance andalouse.

Mille et une Tunisie : Vous habitez Paris. Comment est perçue cette musique dans la capitale française?

La musique arabo-andalouse a son public en France. Elle y est classée parmi les musiques du monde. Très peu de tunisiens mais surtout beaucoup d’occidentaux et d’algériens.

Les Occidentaux sont curieux et apprécient énormément notre musique et notre héritage culturel.

 

Mille et une Tunisie : Quelles sont vos dernières activités?

La plupart de mes derniers concerts étaient des prestations caritatives au profit de la Tunisie.

J’étais très ravie de pouvoir contribuer à ma façon et d’apporter mon aide à des gens dans le besoin.

 

Mille et une Tunisie :Quels sont vos futurs projets?

Des spectacles un peu partout: dans le Maghreb (bientôt au Maroc) et en France. Je travaille également sur un projet d’album.

 

Propos recueillis par Nadia Jendoubi

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