Après une longue carrière dans le journalisme et l‘édition, Raja Skandrani compose dans son site- Saisons Tunisiennes-les plus belles des chansons qu’il dédie à un pays, la Tunisie. Entretien-promenade pour le plaisir des passionnés de voyages, d’authenticité et de découvertes. Par Amel Djait
Mille et une tunisie : Si Raja, si je vous disais Tunisie et le verbe se détendre
Raja Skandrani : En découvrant au cours d’une randonnée une Tunisie hors des sentiers battus et profiter de la beauté des paysages qu’offre la Tunisie surtout au printemps.
Se laisser surprendre par:
La magie du site de Dougga, qui reste trop peu connu par nous Tunisiens et que nous avons tout intérêt à découvrir et à faire découvrir à nos enfants pour qu’ils soient conscients de notre patrimoine.
Découvrir:
Les peintures rupestres d’Aïn Khanfous, les mégalithes d’Éllès, Hammam Zouakra et bien d’autres endroits aussi magnifiques, même si je dois faire des kilomètres à pied et en pleine montagne pour m’assurer qu’ils existent encore. Ils risquent de disparaître à jamais si on n’entreprend rien pour leur sauvegarde.
Admirer:
Le savoir faire des communicateurs culturels et touristiques qui savent mettre en valeur la culture et le patrimoine en Tunisie et qui ont compris qu’à long terme faire la promotion d’hôtels et autres centres touristiques, ne valorisent pas la Tunisie.
Imaginer:
Un beau magazine sur la Tunisie avec des reportages bien documentés et illustrés par de belles photos, comme on en voit dans bien d’autres pays, pour mettre en valeurs nos médinas, nos sites archéologiques et historiques, nos monuments, nos musées et nos paysages naturels si différents.
Déambuler:
A Carthage pour découvrir son passé millénaire et vivre toutes ces cultures qui se sont succédées et qui ont certainement imprégnées la Tunisie à jamais. Et ceci, est valable pour tous nos sites non sans moins d’importance qui jalonnent la Tunisie du nord au sud.
Observer:
Le passage de ces milliers d’oiseaux migrateurs au parc de l’Ichkeul mais aussi dans ces multiples zones humides, barrages et autres lacs collinaires ou à El Haouria et tous ces animaux que l’on peut, avec un peu de chance, entrevoir dans les parcs naturels de Feija, Sidi Toui, Bou kornine etc.
Faire la fête:
Avec des amis qui partagent le même amour que moi pour la nature, la culture et le patrimoine tunisiens et je me réjouis de voir qu’ils sont depuis quelques années de plus en plus nombreux.
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