Le Club Faune et Flore Méditerranéenne (CFFM), se joint à la société civile afin d’arrêter ce massacre.
Le sable jaune en quelques jours a déjà recouvert le sable devant les parasols, les petites dunes qui retenaient le sable blanc ont été détruites.
IRRESPONSABILITE DE LA DIRECTION DE L’HOTEL FACE A L’ATTRAIT QU’EST LE SABLE BLANC ET FIN POUR LES TOURISTES VISITANT LA TUNISIE
Un des arguments commerciaux les plus importants de la Tunisie pour attirer les touristes est celui de nos plages de sable fin et blanc. Or en déversant des tonnes de sables de construction jaune sur le sable blanc, en quelques semaines ce sera toute la plage qui sera définitivement jaune, le vent mêlant les deux types de sables, le sable jaune prenant rapidement le dessus laissant la plage grise, comme nous l’avons vu dans plusieurs autres régions de Tunisie.
Le CFFM est bien entendu pour la réussite de la saison estivale 2012 dont a besoin notre pays et la région de Kélibia, mais non au détriment des saisons à venir.
La Direction tuniso-italienne de l’hôtel invoquait le fait que les dernières tempêtes avaient enlevé le sable blanc faisant découvrir des rochers qui seraient dangereux pour la sécurité des touristes. Le CFFM s’étonne de ces arguments, la plage toute proche étant bien au contraire couverte d’un magnifique sable blanc. Nous constatons plutôt que la direction de l’hôtel a fait enlever les plantes locales « charbabbou » qui fixent le sables et les dunes et aujourd’hui ont enlevé le peu de dunes demeurant devant l’hôtel en les aplanissant et en les recouvrant de sable jaune.
Dimanche 6 mai 2012 : Rencontre avec la Direction de l’Hôtel Going One
A l’appel des habitants de Kélibia, du CFFM et de la société civile locale, un rassemblement a eu lieu dimanche 6 mai 2012 devant la plage de l’hôtel afin de rencontrer la direction et de trouver ensemble une solution pour éviter de défigurer à jamais la plage « les belges » de Kélibia la Blanche. La direction de l’hôtel soutenait avoir l’autorisation de l’APAL pour faire ces travaux et refusait l’arrêt des travaux. Il était en outre notable que l’hôtel avait largement dépassé les limites autorisées par la loi pour l’exploitation du littoral.
Une trentaine de personnes étaient présentes et une délégation dont faisait partie Dr Adib Samoud Président du CFFM a été reçue par la direction de l’hôtel. La délégation a demandé à la direction de l’hôtel de stopper les travaux, pour qu’elle puisse le lendemain trouver une solution à l’amiable avec l’APAL, la municipalité et l’hôtel afin d’autoriser l’hôtel à prendre du sable blanc d’un autre endroit pour recouvrir les rochers. La délégation a même proposé de faire venir des paysagistes afin d’aider l’hôtel a fixer le sable blanc. La direction s’est engagée à stopper les travaux afin de remplacer le sable jaune de travaux par un sable blanc marin.
Lundi 7 mai 2012 : Constatation que l’hôtel n’a aucune autorisation pour les travaux
Les membres de la délégation se sont rendus à la municipalité et ont contacté l’APAL , tout d’abord afin de s’indigner du fait que cette entité de défense du littoral ait donné son autorisation et de trouver une solution et permettre à l’hôtel d’avoir le droit de déplacer du sable blanc et de l’étaler sur sa plage.
A notre grande surprise, l’APAL a nié avoir donné une quelconque autorisation à l’hôtel pour de tels travaux.
Se rendant à nouveau sur la plage de l’hôtel, les membres de la délégation ont constaté que les travaux n’avaient nullement été stoppés, que le sable jaune s’étendait partout et que les dunes qui avaient été fixées par les plantes depuis des années devant l’hôtel et qui protégeait de l’érosion avaient disparu.
Mardi 8 mai 2012 : Plainte déposée contre l’hôtel et rassemblement de plus de 200 personnes
Ce jour la municipalité de Kélibia, les habitants, le CFFM et la société civile locale, certains partis politiques se sont rassemblés devant l’hôtel Going One. Plus de 200 personnes ont répondu présentes.
Un Huissier a été dépêché sur les lieux pour constater les dégâts.
D’après communiqué
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