Mille et une Tunisie : Qu’est ce que vous pousse à monter sur scène ?
Lotfi Abdelli : C’est mon amour pour le public, pour la Tunisie, mon envie de communiquer et de changer tant de choses. C’est un rêve audacieux mais c’est le rêve d’un artiste qui veut donner du bonheur aux autres. Je suis né humoriste et je resterais humoriste ! J’ai toujours adoré ce contact indescriptible avec le public, ce partage d’émotions aussi.

Mille et une Tunisie : Vous considérez vous comme un artiste audacieux ?
Je ne sais pas si je suis audacieux. Ce n’est pas à moi de le dire.

Mille et une Tunisie : Vous racontez tout dans votre one man show ?
Made in Tunisia évoque les divers maux qui rongent la société tunisienne. Les soucis et les préoccupations des gens m’inspirent. Je vis leurs problèmes.

Mille et une Tunisie : Vous bougez beaucoup sur scène. Faites vous appel à un metteur en scène ?
Je n’ai jamais quitté mon corps ! Aujourd’hui mon corps veut danser plus.

Mille et une Tunisie : A votre avis, le public  tunisien sait-il apprécier l’humour ?
Bien sûr. C’est un public très sensible à l’humour. Il veut rire. Il est très attentif à l’humour. En témoigne le nombre de spectateurs qui assistent à mes spectacles et qui me suivent là où je me produis.

Mille et une Tunisie : Dans  votre nouvelle version de « Made in Tunisie » vous changez de profil à chaque représentation ?
Je change constamment, j’improvise beaucoup pour ne pas ennuyer le public car j’ai pas mal de gens qui revoient le spectacle. Je suis à ma 300ème représentation. J’essaie donc de faire rigoler le public avec une petite note nouvelle d’humour.

Mille et une Tunisie : Comment jugez-vous votre prestation dans « Noujoum Ellil 3 » ?
Ce n’est pas à moi de juger.

Mille et une Tunisie : Comment jugez-vous ces nouveaux acteurs dans ce feuilleton ?
Il y a des jeunes talents qui promettent. Il faut un nouveau sang car on ne peut pas toujours rester avec les mêmes vieux acteurs.

Mille et une Tunisie : Le succès ne vous a pas changé ?
Je ne crois pas.

Mille et une Tunisie : Est-ce que vous intéressez à la politique ?
Qui ne s’intéresse pas à la politique dans notre pays qui bouillonne de partis !

Propos recueillis par TB

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