harissa

L’Institut National du Patrimoine (INP) est en passe de compléter le dossier d’inscription de l’harissa sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco. Selon diverses sources, la date finale de la remise du dossier doit se faire avant le début du deuxième trimestre de 2020.

Dans une déclaration au correspondant de la TAP à Sousse, Ben Barka s’est exprimé en marge d’une manifestation tenue mercredi au Port El Kantaoui par l’Institut Supérieur Professionnel du Tourisme de Sousse (ISPT), en vue de la promotion de l’harissa tunisienne en tant que produit enraciné dans le terroir et dans les habitudes culinaires du pays.

L’harissa, de plus en plus intéressante

L’harissa profite depuis ces dernières années d’un grand intérêt de la part de tous les intervenants de la chaîne de valeur. Jamel el Jarai, directeur général du Groupement des Industries de Conserves Alimentaires (GICA), a indiqué que la labellisation de l’harissa tunisienne ‘’’Food quality label-Tunisia’’ (FQT), entamée en 2014, a aidé à faire connaitre davantage cet aliment culinaire et à sa promotion dans les foires et salons culinaires du monde “.

Même si l’harissa est un des identifiants les plus forts de la Tunisie, celui-ci n’est pas systématiquement associée à la Tunisie. Trop de pays de par le monde la produisent aujourd’hui et véhiculent son image. L’inscrire au Patrimoine de l’UNESCO arrive au bon moment car pareille démarche valide la notoriété, sauvegarde le savoir-faire, crédibilise, rentabilise….

Est-il nécessaire de rappeler que la Tunisie a perdu beaucoup de temps sur le terrain de l’inscription de l’Harissa au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO. ? La démarche est certes difficile et longue, mais réjouissons nous ! Vraisemblablement, le pays est plus que jamais décidé à rattraper ce retard. Et c’est tant mieux !