Les nouvelles zones inscrites portent le nombre total des zones humides tunisiennes inclues dans la convention Ramsar à 35. Ces zones couvrent une superficie globale de 800 hectares.

Jeudi, une conférence nationale a été coorganisée par la Direction Générale des Forêts (DGF) et le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) à Ghar El Meleh (Bizerte) pour annoncer cette nouvelle liste qui regroupe sept barrages (Sidi Barrak (Béja), Sidi Saad, Marek Ellil (Kairouan), Oued Lahjar, Oued Abderrahmen et Oued Abdelmoumen (Nabeul), et Oued Ermal (Zaghouan). Elle comporte, aussi, les sites de Chott El Guetar (Gafsa), le Golfe Boughrara (Médenine), l’île de Kerkanah (Sfax), Selja et Garaet Douza (Gafsa), Oued Dakouk (Tataouine), ainsi que les Salines de Monastir, Sebkhet Halk El Manzel et Sebkhet Sidi El Hani (Sousse).

Ces sites, qui se distinguent par leur biodiversité, abritent des espèces rares d’oiseaux, et des paysages naturels qui changent du Nord au Sud, suivant le climat. Ils servent, également, d’abris pour plusieurs espèces d’animaux sauvages et aquatiques et pour des plantes rares.

Les représentants d’associations environnementales et les écologistes Tunisiens, présents à cette rencontre organisée aussi dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale des zones humides, ont suggéré le lancement d’un nouveau label «Ville Ramsar», et de l’accorder à la ville de Ghar El Meleh, eu égard à son potentiel écologique, naturel et touristique.

Parmi les critères exigés pour l’obtention de ce label, figurent le fait d’avoir une zone humide inscrite sur la liste de la convention de Ramsar, l’élaboration d’un plan pour sa préservation et la lutte contre les impacts de l’expansion urbaine sur la zones préservée.

Ghar El Meleh sera suggérée pour l’obtention du label  «Ville Ramsar» lors de la rencontre méditerranéenne d’Aghadir (Maroc) prévue la semaine prochaine (deuxième semaine de février 2012).

TAP

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