En tout, une dizaine de petits anges pris en charge par l’association. Ils sont tous handicapés cérébraux. Mais avec une joie et une humilité dans le regard qui fait réfléchir sur la perception souvent erronée que nous, adultes, avons du bonheur.

Des aides médicales et des gouvernantes sont là en permanence. Et pourtant, « Le pari de l’enfance » manque cruellement de matériel qui pourrait rendre les enfants plus épanouis et davantage accroître leur psychomotricité. En effet, hors mis le peu de jouets présents, je suis frappée par le manque de fantaisie enfantine : les murs sont blancs, et les meubles simples.

Cette neutralité n’est pas surprenante lorsqu’on apprend qu’Aman Merabet finance elle même la totalité du lieu. Aucune aide ou subvention municipale ni gouvernementale…Alors, pour assurer sa survie, l’association lance chaque année un appel aux dons, s’exprimant en différents secteurs :

-Les besoins scolaires : Feutres, gouaches, rame de papiers, dessins, cahiers, tabliers filles et garçons de 5 à 16 ans,…

-Les besoins pratiques : Congélateur, frigidaire,…

-Le matériel d’éveil : Tapis de course et de sol, jouets (psychomotricité, éveil, sensoriel etc..)

-Des vêtements enfants et adultes pour leur permettre de célébrer l’Aïd

Selon le degré de réussite de cette action, Aman Merabet envisage même d’ouvrir une section adulte en Septembre.

Bon à savoir : Si vous voulez contribuer à ce combat, mais que vous n’avez rien à donner, vous pouvez toutefois poser votre pierre à l’édifice en achetant, au sein de l’établissement, des plantes du jardin ainsi que des poteries.

La réception des dons a lieu jusqu’au 30 Septembre 2011, au Pari de l’enfance, situé 18, rue Ibn Hanbel à El Menzah 7.

Plus d’infos : Aman Merabet : 93 31 07 78

 

Nadia Jendoubi

 

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