Continuer malgré tout, offrir au public un programme de qualité, et surtout, maintenir des prestations techniques, logistiques et d’accueil de haut niveau.

Une huitième édition sous le signe de l’éclectisme, avec un programme qui s’ouvre aux styles musicaux les plus divers, nous révélant un peu plus les mille visages du Jazz.

De Wolfgang Muthspiel à Electro Deluxe, en passant par Imany, trois lectures d’un Jazz polymorphe ; de la terre des origines au nouveau monde qui le révélera, en passant par le vieux continent qui l’adoptera, un Jazz multiple et unique à la fois ; un jazz qui peut s’ouvrir et qui s’ouvre aux autres cultures et qui se mélange aux autres genres, dans un perpétuel renouvellement, se réinventant chaque jour sous des cieux différents, jusqu’aux plaines irlandaises dont Sinead O’Connor nous révèle les secrets. Et pourquoi ne pas braver les frontières et les clivages musicaux, en osant une échappée vers des rythmes métissés qui ont toute leur place sur les scènes Jazz, comme la salsa urbaine de « Salsa ilegal ».

La Tunisie, à la tradition Jazz aujourd’hui bien ancrée, célébrée par le Jazz (Night in Tunisia) et le célébrant depuis longtemps, est présente par des créations aussi diverses qu’originales, avec des talents comme Yacine Boularès et sons Afro Groove Trio, Mohamed Ali Kammoun et son Oriental Jazz Quintet, mais encore Yasmine Azaiez en trio aux « Aczents » jazz, Wajdi Chérif avec un piano solo aux accents new-yorkais lui, et le Sound Painting Project, offrant ainsi une fresque vivante et vibrante d’un Jazz tunisien à découvrir. Une scène Jazz, en effervescence, plus créative que jamais, et qui s’impose de jour en jour, qu’on tenait à saluer et à mettre en avant.

China Moses avec le Raphael Lemonnier Crazy blues Quartet, explorera quant à elle l’alter ego du Jazz, le Blues. « Fille de », elle a su se faire un Prénom, tout en étant la digne héritière de sa mère Dee Dee Bridgewater, elle nous invitera à entrer dans un univers musical, son univers, fait de Blues et de rêve. L’éternel féminin Jazz sera également à l’honneur, avec Jeri Brown, au répertoire classique intemporel, et à la voix puissante et déroutante qui ressuscite comme par magie les grandes divas du Jazz. La même magie qui ne manquera pas d’opérer avec le crooner Peter Cincotti, qui lors de son dernier passage a créé l’événement et a laissé un public conquis, sur sa faim.

Une faim qu’on essaiera d’assouvir en nous régalant de rythmes, d’harmonies et de vibrations, durant ces quelques jours de notre voyage annuel au pays du Jazz.

Communiqué

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