Après le massacre d’une des plus belles vues naturelles du domaine maritime à « Ain Mistir » et le grignotage du parc du Belvédère, ici c’est à un des plus beaux et mieux préservés villages berbères de Tunisie que l’on s’attaque.

L’objet du délit ? La construction sans autorisation d’une petite boutique d’artisanat de 1m2 mais de 3 m de haut au-dessous du mausolée. Cette construction de briques et de béton non seulement bouche totalement la superbe vue sur la plaine et ses oliviers mais, en plus, elle risque de s’effondrer car elle est bâtie sur une zone fragile. La question de la sécurité et celle de la préservation du patrimoine sont donc au cœur de la polémique. La police et la garde nationale ont été prévenues, ont constaté les faits dimanche 15 mai. Cela n’empêche aucunement l’auteur de la construction illégale de poursuivre en toute impunité ses travaux. Sur le haut du village, un habitant a également privatisé l’espace arrière de la place de manière à ce que, maintenant, il n’est plus possible de faire le tour du village.

Morale de l’histoire : comment massacrer un village et faire fuir tous les touristes ! Quand on connaît la situation actuelle de ce même tourisme en Tunisie, on ne peut qu’espérer un peu plus de discernement. L’information a déjà fait le buzz sur Facebook et l’INP comme le ministère du Tourisme ont été informés de la situation. Espérons donc pour Takrouna que la réaction de l’administration soit ferme et rapide…

 

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