Ce code consiste en une série de loi progressistes, comme le droit au divorce pour les femmes, le mariage sous consentement mutuel obligatoire et l’abolition de la polygamie. Il sera renforcé, les années suivantes, par le droit de vote et à l’avortement.

Aujourd’hui, le code du statut personnel représente l’un des plus beaux et des plus forts symboles de la société tunisienne. Depuis le 14 Janvier, les temps post révolutionnaires incertains et la montée de l’islamisme a fait craindre le pire chez les féministes tunisiennes. Mais dans un pays moderne, où la femme travaille au même titre que l’homme, doit on avoir peur d’une remise en cause du dit code ?

Ce serait sans compter sur les irréductibles tunisiennes, féministes avant l’heure ! En effet, l’histoire, au fil des siècles, nous a prouvé à plusieurs reprises leur force et leur courage. Mieux, elle nous a prouvé que la position sociale de la femme est plus que jamais ancrée dans la société tunisienne, du plus petit métier eu plus haut sommet de l’état.

Une date nous permet de ne jamais oublier ces droits écrits dans la constitution : le 13 Août. Et c’est ainsi que Samedi soir avait lieu une célébration de la promulgation du code du statut personnel, au complexe culturel et sportif d’El Menzah 6. Des féministes, hommes et femmes, s’y sont en effet rassemblés au nom de l’égalité et de la parité.

Etaient présentes diverses associations telles que « Le front pour l’égalité », « l’AFTURD », « les femmes tunisiennes démocrates », « l’engagement citoyen »,la « LTDH », « Femme et dignité », et bien d’autres…


{mainvote}