La thalassothérapie est encore un produit «marginalisé». En témoigne que seuls 22 sur plus de 50 centres tunisiens sont homologués. En fait, les centres sont considérés par les promoteurs hoteliers comme un département de plus dans leur hotel. Ils y ont mis de l’argent pour faire travailler leur structure durant la basse saison. Le reste coule alors de source, désintérêt, baisse de la qualité, baisse des prix et le cercle infernal commence…

Aujourd’hui et afin de corriger ce laisser-aller, il devient urgent de conformer les  centres de thalassothérapie aux normes demandées. D’ailleurs, des professionnels tunisiens, en coopération avec l’Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle (INNORPI) et un nombre de structures internationales spécialisées, oeuvrent actuellement à  mettre en place des normes internationales, en tirant profit de l’expérience tunisienne dans le secteur de la thalassothérapie.

Ces professionnels ont recommandé d’élaborer des études médicales visant à mieux faire connaître les spécificités thérapeutiques de l’eau de mer et de promouvoir la couverture sanitaire.  L’objectif étant, de mettre les bases d’un produit diversifié et de qualité (services et ressources humaines).

Un programme est mis en action depuis la révolution et il porte sur le classement des centres spécialisés selon le critère de la qualité des services accordés à tous les niveaux ainsi que sur la mise en place d’un programme de commercialisation de ce produit basé sur les nouvelles technologies de communication.

La Tunisie qui dispose de près de 50 centres de thalassothérapie, accueille seulement 170 mille touristes par an, alors que le pays pourrait  attirer 600 mille visiteurs s’il parvenait à développer ses services. TAP/ AD

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