Cette situation de grande instabilité fragilise d’une façon sensible notre secteur et pousse nos partenaires étrangers à choisir d’autres pays concurrents.
Nous avons souvent eu l’impression que, pour des raisons obscures les dirigeants actuels du pays refusent d’admettre l’importance du secteur touristique pourtant si vital pour l’économie du pays.
Chaque jour, nos hôteliers se battent pour garder leurs unités ouvertes et pour conserver à leurs postes le maximum de personnel. Se sentant ignorés, mal compris, non soutenus, matraqués par la mise en place de taxes nouvelles, ils savent pertinemment que cette situation extrême de crise ne pourra perdurer et se préparent au pire.
Soyons directs et clairs : Le secteur de l’hôtellerie, tout comme notre économie, est à l’agonie et exsangue.
Il est impératif qu’un nouveau gouvernement ait le courage politique, dés sa mise en place, de prendre les mesures adéquates pour restaurer de manière durable la sécurité dans le pays et enrayer la situation catastrophique des hôteliers en mettant en place immédiatement les mesures appropriées et volontaires, faute de quoi une partie importante de la capacité hôtelière ne survivra pas d’ici la fin de l’année 2013.
Il est évident que cette nouvelle vague de pertes d’emploi ne fera qu’attiser la grave crise sociale que la Tunisie endure déjà. Les Tunisiens méritent de garder leurs emplois et la Tunisie de garder son rang parmi les nations les plus attractives sur le plan touristique.
Nous en appelons à la responsabilité de nos dirigeants pour que ce secteur essentiel pour l’économie nationale ne soit condamné à mort.
Source: communiqué
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