Un cri de détresse nous vient de l’Association de Sauvegarde de l’île : “Les actions de destruction et de massacre de la nature de l’île se poursuivent avec arrogance. Elles sont soutenues par une attitude qui ne tient compte d’aucune valeur de droit. C’est le sentiment d’impunité qui prévaut.

De nuit et de jour, une panoplie de camions, tracteurs et une horde de pilleurs déférlent sans arrêt sur tous les sites écologiques, et archéologiques pour piller sables, pierres et pièces archéologiques. Le massacre ne peut plus durer, réveillez-vous citoyens ! Ils s’ttaquent aux sources même de la vie, pour empaucher des fortunes.

Les photos suivantes (obscures) ont été prises en pleine nuit  dans une action de citoyenneté regroupant associations et citoyens, découvrant les infracteurs en flagrant délit, la nuit du 29 Janvier 2012, il faisait 8 degrés au plus. D’autres photos ont été prises le lendemain matin pour découvrir l’ampleur des dégâts : Un dépôtoire rassemblant tous les déchêts et toutes les saletés polluantes camouflent l’étendue des  des ravages entrepris dans les terrains agricoles de “Sadhgiane” à quelques mètres de la route reliant “Houmt-Souk” à “Midoun”.

Le même spectacle se reproduit partout dans l’île, à “Dhahrat Adloun” (à un Km de Srandi), oû 9 mètres de la colline ont été rasés en profondeur. La moitié de la colline a été sapée. A “Souk el Guebli”, site Punique précieux, on détruit des gisements de pierres, on transporte les pierres du site archéologique. Le même gâchis  se pérpétue à “Bourgou” (Site archéologique punique très ancien), à “Aghir” (la plage publique), à “Mozrane” oû on est entrain de détruire une colline…

A tout ceci, s’ajoutent bien sûr tous les dégâts qu’ont fait subir à l’île cette même bande d’ennemis de la vie, à “Borj Jilij”, à “Cheikh Yahya”, à “Kouz er-Rmal”, et bien partout dans le site insulaire”.

Face à ces saccages, il est urgent que les autorités compétentes interviennent. Nous y reviendrons.


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