, semble avoir tenu ses promesses : Des films ont suscité de bonnes questions, des débats ont été enrichissants, des professionnels et des débutants ont confrontés pour la première fois leurs démarches et aspirations…le tout devant un public nombreux et curieux, jeune dans sa majorité.
Crée et organisé par l’association « Ness El Fen », ce festival sans compétition est animé par un collectif enthousiaste. Il se veut un lieu de découverte et de promotion de films documentaires, une plateforme de rencontres et de débats entre cinéastes et un terrain de réflexion autour du documentaire. Son but est de favoriser le croisement des idées, d’appuyer et accompagner les initiatives méritantes. D’où, la découverte de jeunes talents et une sélection de films nouveaux, souvent réalisés avec des moyens très modestes.
Sous la houlette de Syhem Belkhodja, initiatrice et directrice de « Doc à Tunis », l’ambition est d’inscrire la démarche du festival dans le long terme et davantage le positionner dans le contexte de l’Union pour la Méditerranéen. Syhem Belkodja estime que «Les opérateurs culturels des rives de la Méditerranée se retrouvent naturellement au cœur de ce processus (Union Pour la Méditerrané… « Loin des agendas politiques, trop courts pour un si vaste chantier, » Doc à Tunis prend le pari du long terme et continue à apporter, année après année, sa petite pierre documentaire à l’édifice méditerranéen».
163 films entre courts, moyens et longs métrages ont été sélectionnés et projetés dans 3 salles (le Théâtre Municipal, le 4ème Art et Ibn Rachiq), Doc à Tunis version 2010, a introduit une partie rétrospective et présenté les coups de cœur du festival des 4 dernières éditions.Parmi ces derniers, l’émouvant « Il y a tant de choses à raconter » du Syrien Omar Amiralay, » ou « Le cauchemar de Darwin », le film à succès qui a fait couler beaucoup d’encre.
Les films ont été répartis sur plusieurs sections : Panorama, Méditerranée, Coups de cœur, Actualité du documentaire en Tunisie, Promesses documentaires et Hommage au doyen des documentaristes africains disparu l’année dernière, le Sénégalais Samba Félix N’Diaye. Dans la section Méditerranée, un film parmi les 4 projetés, nous a particulièrement saisi, tant par l’originalité de sa démarche, que par le traitement de son sujet (Lire interview de Xavier de Lauzanne). Hamadouch
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