Cette approbation est une reconnaissance internationale de la place civilisationnelle de l’île de Djerba et de ses spécificités naturelles et culturelles qui font d’elle un site privilégié et conforme aux normes internationales autorisant l’inscription sur la liste du patrimoine mondial, indique la TAP.

Naceur Abid, président de l’Association de sauvegarde de Djerba, a récemment tenu un point de presse au cours duquel il a présenté, à cet égard, les manifestations qui auront lieu, à partir du 20 août, en vue de sensibiliser les Djerbiens à l’importance de leur rôle dans la préservation des particularités environnementales et architecturales de leur ville, ainsi que de ses monuments et sites archéologiques, pour qu’elle assume sa nouvelle vocation de patrimoine mondial, rappelle la même source.

Le programme comporte des communications scientifiques et des interventions de spécialistes et d’experts dans les domaines du patrimoine, de l’archéologie islamique, de l’Histoire contemporaine et de la géographie.

Des expositions ambulantes qui sillonneront toutes les régions de Djerba, des films documentaires, des ateliers sur le patrimoine artisanal djerbien et une soirée baptisée ”Djerba, du mythe au patrimoine mondial”, sont également prévues dans ce cadre. Pour mémoire, l’Association de Sauvegarde Djerba avait présenté, depuis 1994, une demande à l’UNESCO, pour inscrire l’île de Djerba au patrimoine mondial.

La proposition a été admise mais n’a pas pu voir le jour à cause de la nonchalance du gouvernement de l’ancien régime, ont fait remarquer les responsables de l’association.

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