D’un côté il y’a l’association qui revendique avoir un ensemble de solutions  face à des parties concernées qui ne donnent pas suite. Pour le chef du service de la direction de la production animale relevant du Commissariat régional au développement agricole (Crda) de Tozeur, ce sont  les méthodes anciennes d’élevage qui ont freiné le développement du secteur et sa rentabilité.

Les  zones de pâturage dans le gouvernorat de Tozeur se font rares à cause de la sécheresse qui s’ajoute à une couverture végétale pauvre. Les éleveurs vendent de plus en plus  leurs troupeaux notamment en Libye.

Si les services vétérinaires et agricoles ont accentué leurs efforts afin de motiver les éleveurs et subventionner l’alimentation du cheptel notamment en orge. Il s’avère que les coûts restent trop élevés. Le manque des pâturages et des abreuvoirs ne permettant pas de rassembler le troupeau en un seul endroit, rend nettement plus difficile les opérations de contrôle et les interventions sanitaires. Le manque de médicaments, a engendré une prolifération de maladies dont la variole.

A ce propos, le directeur du service de la production animale a fait part d’une certaine négligence des éleveurs, qui n’ont pas effectué l’opération de marquage du bétail alors qu’elle demeure une méthode efficace, permettant de connaître le nombre de chameaux et leur assurer un bon contrôle.

L’élevage de camélidés, dont le nombre s’élève à 2.500 têtes, se trouve menacé en raison de la renonciation des jeunes et des agriculteurs à investir dans ce secteur, estimant que la subvention accordée par l’Etat est insuffisante. Une commission sera mise en place prochainement à l’échelle nationale et sera chargée de la révision à la hausse des avantages agricoles accordés au secteur d’élevage des chameaux de manière à promouvoir le secteur et le sauvegarder.

Tap/ La Presse/ 1001-Tunisie

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