Une pétition sur internet circule depuis quelques mois : sans parvenir à réellement mobiliser plus de 1000 personnes. L’objectif de la pétition est double. Tirer une énième sonnette d’alarme et surtout tenter d’inscrire Djerba sur la liste de l’Unesco des sites classés au patrimoine mondial de l’humanité.
La pétition revient en détails sur les dégâts occasionnés par le manque de conscience de l’importance du patrimoine tunisien et d’une gouvernance ignorante. A ce titre, elle déplore, entre autres, la destruction des vestiges puniques, des citernes antiques et de l’important pavement des thermes. Ainsi, une vaste et magnifique mosaïque datée du IIème siècle a tout simplement disparu lors de la construction de la route d’Agir et de tant d’autres destructions.
Présenté par l’ancien ministre de la Culture M. Ezzeddine Bach-Chaouech, un dossier a été proposé pour convaincre la Commission de l’Unesco et il est capital d’accompagner cette demande par plus de pression, d’insistance et d’influence. L’objectif est donc de créer une chaine autour de cette idée et d’œuvrer à sauver l’île de Djerba.
On lit dans la pétition : « C’est aux femmes et aux hommes de bonne volonté et épris de démocratie et de liberté que nous nous adressons, afin de leur exprimer par avance nos remerciements pour leur appui accompagné de leurs efforts participatifs, et saluer le dévouement avec lequel les responsables de l’Institut National du Patrimoine chargés d’instruire le dossier, et toutes les personnes amies se consacrent à la sauvegarde de Djerba, à la préservation de ses mémoires millénaires, et en l’occurrence à la réussite de ce projet présenté à la Commission de l’Unesco pour l’éventuelle inscription au mois de Septembre 2012, de l’île sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité. »
Amel Djait
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