Jamel Mliki a exprimé dans la douleur, la souffrance d’un secteur qui enregistre la fermeture de 9 hôtels sur 13 dans la seule ville de Tozeur.  Nefta a mis la clef sous le paillasson, il n’y a plus un seul  hôtel qui soit ouvert. Nous voyons passer des bus à longueur de journée et des clients maltraités et étourdis par quelques 1000 à 1200 kms qu’on leur fait faire en deux jours, alors que la loi est claire et précise : le nombre de kilomètres que doivent faire les touristes dans un circuit touristique ne devrait pas dépasser les 350 kms par jour. « Les lois ne servent à rien si elles ne sont pas respectées ».

Les accusations du professionnel se tournent vers les agences de voyages et les hôteliers des régions balnéaires qui font fortune au détriment de l’industrie touristique de la région, de ses habitants et de la Tunisie. « Comment continuer à laisser venir des milliers de touristes jusqu’à nos portes sans même voir  l’ombre d’un bénéfice ? A ce point, mieux vaut séparer les produits les uns des autres de façon radicale ! », ajoute l’agent de voyage.

Une situation qui ne  cesse de se dégrader depuis des années et dont les effets de la révolution et de nombreux incidents de violence, de banditisme, d’insécurité… ont finit par achever, du moins dans le contexte actuel.

Même si les autorités multiplient les efforts,  notamment avec différents voyages de presse opérés sur la région, et plus de 6 000 clients qui ont visité Kebili au cours de la semaine écoulée, selon un récent communiqué du ministère du Tourisme Tunisien, la situation  est très préoccupante car nous sommes en plein dans la haute saison. Une période pour les circuits, le tourisme d’affaires et d’aventure.La saison du tourisme saharien !

Amel Djait

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