Héla Ammar, plasticienne : “La proximité que j’ai établie avec les plus démunis, les opprimés, ceux qui ont vécu la révolution dans leur chair et qui l’ont payée de leur sang ou de celui de leur enfants, l’amour de mon pays me font dire que la Tunisie mérite le meilleur. Je voterai pour le PDM parce qu’il porte les valeurs auxquelles je crois et qui sont les plus à même de réaliser cet objectif.

Trois d’entre elles sont pour moi essentielles. D’abord la justice sociale, parce que tout Tunisien a un droit inaliénable à une vie digne, à un accès égalitaire au travail et à un revenu équitable. Ensuite la pleine citoyenneté en ce qu’elle implique comme refus de toute forme d’exclusion ou de discrimination basée sur le sexe ou la religion. Enfin, la pleine jouissance des libertés individuelles en ce qu’elle comporte comme protection de la vie privée et refus de toute forme de censure. Toutes ces valeurs se retrouvent dans le programme du pôle et certaines d’entre elles ont même déjà trouvé une application effective. La parité et les prises de position claires et tranchées du PDM sur des sujets liés à la liberté d’expression et au refus de toute forme d’obscurantisme en sont les premiers exemples. Avec le PDM, je suis sure de m’engager dans un combat pour la dignité, la justice sociale et la modernité ! “

Moncef Dhouib, acteur, scénariste, réalisateur et producteur : “En tant qu’artiste, je me trouve à égale distance avec tous les partis politiques. Je n’ai jamais appartenu à un parti et je n’en ferais pas partie aujourd’hui. En tant que citoyen, je vais voter bien sûr. Si j’avais 3 voix, je donnerais la première au PDP, la deuxième au PDM et la troisième à la liste indépendante « Doustourna ». Si on m’offrait encore une voix, je la donnerais à celui qui veut renforcer le front démocratique moderniste. Pour moi, c’est simple, dans la constituante on gouverne à 51%. Je soutiens les partis modernistes qui feront les 51%.”

Nja Mahdaoui, plasticien : “Parce qu’il y a beaucoup de couronnes et de voix superposées en émulation ! En plus de la redondance proposée en écho au mime d’un même discours presque mécanique…Verbiage crié suivant une même attitude. Tous imposent le silence, réflexion et méditation.
Ce « Pourquoi » pourrait être plaqué sur toutes les couleurs exposées au grand jour en tant que produit compétitif… Mais la nuance tient à l’innovation et à l’initiative audacieuse de gens décidés à rompre le silence mortel des années d’humiliation et d’échine courbée. Cette innovation tient à l’esprit d’un point d’intersection nécessaire afin que l’axe / pole du rassemblement s’appuie plus sur des gens simples mais patriotes et conscients du lourd défi qui les attend. Ils sont représentatifs d’un sang neuf pour un devenir à bâtir ensemble -loin de toute subordination aux lois messianiques. Et surtout épris de liberté dans le sens d’une véritable démocratie assumée dans le sens de l’Universalité ouverte sur une modernité pour tous. “

Brahim Ltaief, cinéaste : “Le pôle est le premier pas dans la construction du rassemblement nécessaire dont a besoin le pays et les Tunisiens. Le système de parti est un peu dépassé et seule l’union fait la force. Il est important de dépasser les idéologies, dépasser ce qui nous divise, dépasser la machine à perdre.
J’adhère au Pôle aussi parce je me retrouve avec d’autres artistes autour d’un projet fédérateur, ambitieux et résolument moderne. Je pense aussi que le pôle est la seule force capable d’affronter réellement ce que la Tunisie de demain attend comme défi. “

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