Certes, tout le monde a le droit de travailler me direz vous. Le problème, c’est que ce genre d’activité n’est pas réglementée, et ces étalages d’être alors tout à fait anarchiques. De plus, ils posent également un souci de sécurité. Les habitants se plaignent d’apercevoir alentours des délinquants, et des vendeurs de petits articles dont la provenance est incertaine et sans doute parallèle. Des cigarettes de grandes marques copiées sont le plus bel exemple de ce marché noir.

Ces étalages sauvages n’attirent pas que des clients dupes. Ils vont de paire avec un lot de braquages en tout genre, allant même jusqu’à l’agression criminelle. La violence se multiplie, et les vols sont de plus en plus fréquents alentours. Tout ce climat d’insécurité ne fait pas bon ménage avec le tourisme, effrayant les visiteurs d’un jour et, par là, donnant une très mauvaise image du pays. On ne peut nier également l’impact évident sur l’écologie et la propreté de la voie publique, puisque ces marchands ne se soucient guère de nettoyer leur emplacement une fois partis, laissant derrière eux des tas d’immondices.

Suite à de nombreuses plaintes de citoyens en colère, le ministère de l’intérieur a décidé de prendre des mesures nécessaires afin d’éradiquer ce fléau : interdire toute activité commerciale ambulante non réglementée. Des procédures seront désormais applicables à partir du Vendredi 2 Septembre. Au delà, toute personne qui enfreint la loi sera poursuivi en justice, précise le communiqué du ministère de l’intérieur.

Nadia Jendoubi

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