Au programme de la manifestation, projections, rencontres, débats et un concert de Bendir Man. Une projection de photographies retracera les moments les plus forts de la révolte tunisienne et permettra de faire connaître quelques jeunes photographes tunisiens. Il s’agit de raconter l’histoire de la révolte tunisienne par le biais de l’image qui a eu un rôle incontournable dans la médiatisation de la cause tunisienne. Le cinéma tunisien sera également mis à l’honneur durant les Journées de la Tunisie Nouvelle à travers une panoplie de courts métrages (Alliance de Abdelhamid Bouchnak, Chakwak de Nasreddine Shili, Fée/Mâle de Sawssen Saya, Ciné Siesta d’Alia Nakhli, Tiraillement de Najwa Slama Limam, Condamnation de Walid Mattar). Le cinéma ayant toujours été un médium de contestation de l’ordre établi, le débat qui s’en suivra permettra d’aborder les questions socio‐politiques de la Tunisie à travers ses créations cinématographiques et l’œil de jeunes réalisateurs peu connus et à découvrir.
Côté débat, la journée du samedi 2 avril leur sera entièrement consacrée avec une vidéoconférence – Révolution 2.0 : médias et chemin vers la liberté- sur le thème du rôle des réseaux sociaux et des nouveaux médias dans les révoltes qui secouent en ce moment le monde arabe et une autre sur “Les transitions démocratiques en Espagne, au Mexique et en Roumanie et de la naissance de nouvelles démocraties”. Deux ateliers animés par des responsables d’ONG et des politologues autour des thèmes de “La responsabilité citoyenne dans le cadre d’une nouvelle démocratie” et de “La vulgarisation des enjeux du nouveau paysage politique tunisien” sont également au programme.
Enfin, les Journées de la Tunisie nouvelle se termineront en beauté et en musique avec un concert de l’incontournable Bendir Man. Cet événement ne fait que démontrer une fois de plus l’élan démocratique qui est né du 14 janvier 2011 et l’implication de la communauté tunisienne à travers le monde sur les questions de l’avenir du pays.
AM
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