La jolie colline de Sounine, le mausolée de Nefta, le site de Puput, la vieille ville de Gafsa…ne sont que des exemples multiples à un même problème. Celui de la dégradation d’un monument  urbain ou d’un patrimoine naturel par des constructions sauvages au mépris des législations en vigueur.

La loi doit s’appliquer avec la même vigueur et à tout le monde. Malheureusement en l’absence d’autorité, ce patrimoine est en train de subir de graves et importantes dépravations. Comme si toutes les atteintes déjà subies à ce jour ne suffisaient pas ! Où sont les mairies, les directions du patrimoine, le ministère de la Culture, les commissariats régionaux du Tourisme, les Associations locales pour la protection de l’environnement, Etc. ?

En ce moment même, on s’acharne sur la région de Sounine et plus particulièrement « Ain Mistir » où l’on démolit une des plus belles vues naturelles bâtissant sur le domaine maritime. A Nafta, «  Dar El Khasan » est aussi en train de subir une vraie dégradation.

Pour l’urbanisme ou la mémoire de la Tunisie, la protection du patrimoine est une question fondamentale. Il y a urgence à réagir car ces merveilles sont en péril. Sans protection, elles sont livrées non plus aux seuls investisseurs immobiliers qui pensent bénéfices en lieu et place de préservation et revalorisation. Ce patrimoine à une grande heure de fragilité est aussi livré à l’ignorance et au manque de civisme.

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