450 clients français dont 350 seniors passent d’agréables moments dans l’oasis maritime du Sangho. Ils n’ont pas voulu rentrer car ils veulent partager cette révolution avec le peuple tunisien. Marie Djemmali, directrice France du tour-opérateur Sangho a bien rencontrer Mille et une Tunisie.
Les clients SANGHO qui étaient sur place dans le Sud tunisien n’ont pas été rapatriés. Sur 600 clients répartis entre Djerba et Zarzis, seule une dizaine ont demandé à rentrer plus tôt, principalement sous la pression de leurs proches. Nous étions en contact permanent avec les hôtels qui continuaient à vivre normalement, à être régulièrement approvisionnés. Il faut souligner la très grande disponibilité du personnel des hôtels Sangho qui sont très proches de leurs clients et qui ont fait preuve d’une grande attention.
Nous avons vécu des moments difficiles dus aux images de violence vues à la télévision française et à la panique qui s’est emparée du monde du tourisme avec des rapatriements massifs. Tout cela a provoqué une grande inquiétude.
Environ 10% de nos clients ont opté pour une autre destination ou un départ remis à beaucoup plus tard. Heureusement, l’immense majorité s’est dite prête à partir au plus vite. C’est un surcroît de travail énorme pour notre société mais nous le faisons avec enthousiasme compte tenu des circonstances et du fait que toutes les organisations SNAV – CETO et grands TO ont décidé de décourager les voyageurs à partir en Tunisie comme s’il y avait un tsunami.
Depuis ce week-end perturbé, malgré les consignes de l’association des voyagistes qui maintien la suspension des voyages, SANGHO assure les départs pour les clients qui le souhaitent et ils sont de plus en plus nombreux à faire confiance à cette nouvelle Tunisie ainsi qu’à Sangho France qui jouit d’une excellente réputation et de l’image de l’hôtelier tunisien actif.
Depuis le début, nous tenons un discours rassurant et nos clients, parmi lesquels 70% de fidèles connaissant bien le Sud tunisien savent bien que le tourisme est vital pour la région et qu’ils seront toujours accueillis avec la même chaleur. Beaucoup d’agences de voyages nous ont soutenu dans notre démarche en nous disant que ce n’était pas le moment de laisser tomber la Tunisie.
En tout cas, il s’est avéré que pour soutenir la Tunisie, Sangho a été à la pointe du combat, car, oui, c’est un combat pour résister à la pression. Le seul frein qui persistait était le couvre-feu qui obligeait les passagers à rester à l’aéroport en cas de vol tardif. Ce n’est plus le cas aujourd’hui et les transferts ont repris normalement.
Il est urgent de faire savoir que la Tunisie est toujours un pays accueillant et que les touristes sont plus que jamais les bienvenus. Cela dit, puisque la Tunisie a changé, il faut aussi que le tourisme évolue afin que ce pays ne soit plus considéré comme une destination “low cost” mais comme un lieu où priment charme et art de vivre. Le retour de Mr. Jegham à la tête du tourisme est un gage de réussite. Comme en 91, face aux difficultés, la Tunisie peut compter sur les siens qui se mettent en première ligne.TB
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